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Alariaq, Adamie

Alariaq, Adamie

Kinngait (Cape Dorset)

(1930–1990)

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Alariaq, Adamie

(1930–1990)

Originaire de Kinngait (Cape Dorset) au Nunavut, Adamie Alariaq était connu pour ses sculptures inspirées de contes traditionnels, d’animaux et de la vie quotidienne. Ses sculptures démontrent une fluidité et renferment des récits vivants, comme si elles provenaient directement du conte d’un aîné. Débordant d’émotion, l’œuvre d’Alariaq représente des oiseaux, des êtres humains et des esprits aux proportions ingénieuses, comme celles de l’Homme qui danse (s. d.). Son épouse Nakasuk était aussi sculptrice. Leurs fils Novoalia, Peter, Timon et Simeonie ont suivi les traces artistiques de leurs parents.

Alariaq, Adamie

Chaman oiseau

c. 1960–1969
pierre
23.7 x 36.2 x 10.8 cm

Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg; Collection Bessie Bulman; Don des héritiers de la succession de Bessie Bulman
G-72-231

  • Adamie Alariaq, Chaman oiseau

    À propos

    Adamie Alariaq, Chaman oiseau

    Adamie Alariaq, Chaman oiseau

    La sculpture à Kinngait (Cape Dorset) a développée et, dans les années 1970, les sculptures ont devenues grandes et imposantes, alors que les sculpteurs faisait toute possible pour satisfaire une marché qui ne semblait pas d’avoir aucun limite. Lorsque la récession a frappé au début des années 1980, elle a nécessité une réduction des attentes et des prix pour les artistes de l’Arctique. Cela a donné à des artistes plus jeunes comme Adamie Alariaq la possibilité de créer et de commercialiser des œuvres à une échelle plus modeste, et peut-être même d’exercer une certaine influence.


  • Adamie Alariaq, Chaman oiseau

    Vue supplémentaire

    Adamie Alariaq, Chaman oiseau

    Adamie Alariaq, Chaman oiseau


  • Sculpture en pierre dans l’Arctique canadien

    Sculpture en pierre dans l’Arctique canadien

    Sculpture en pierre dans l’Arctique canadien

    Une exposition-vente de sculptures inuites à La Guilde de Montréal en novembre 1949 est largement reconnue comme marquant le début d’une industrie artistique qui transformerait la vie de nombreux Inuit. L’utilisation de la pierre pour créer des sculptures destinées à l’exportation vers les marchés du sud a commencé avec un achat test par La Guilde en 1949 dans la région d’Inukjuak au Nunavik.
    Au début des années 1950, l’obtention de la pierre à sculpter consistait en grande partie à la ramasser les pierres non sertis, en particulier sur les plages. Au fur et à mesure que la demande de sculptures sur pierre augmentait, la recherche de pierres à sculpter plus attrayantes a fait de même. Pour de nombreuses personnes, « pierre à sculpter » est synonyme de « pierre de lard », mais c’est une idée fausse commune. La pierre de lard est un type de roche spécifique appelée stéatite. Il contient une forte proportion de talc minéral, ce qui donne à la pierre un texture cireux ou savonneux. Les pierres de stéatite grises ont été principalement utilisées par les sculpteurs de Baker Lake et d’Arviat, ainsi qu’une pierre de péridotite plus dure et de couleur foncée provenant d’une carrière à Jigging Point, à l’extrémité est de Baker Lake, ait également été utilisée par les artistes de Baker Lake.

    De nombreux artistes trouvent la stéatite trop molle pour la sculpture car elle ne tient pas un surface bien-poli et ne permet pas des détails complexes. Les pierres à sculpter les plus recherchées sont la serpentinite, et des gisements de serpentinite ont été localisés dans la plupart des zones d’activité de sculpture. La pierre peut varier d’une couleur vert jade brillant, souvent associée à la sculpture de la communauté de Kinngait (Cape Dorset), à une couleur presque noire extraite par des sculpteurs des communautés Kitikmeot de Taloyoak, Gjoa Haven et Kugaaruk. Actuellement, la principale source de serpentinite, dans le sud de l’île de Baffin, est une vaste carrière à Korok Inlet. Les sculpteurs de Kitikmeot extraient leur pierre d’un gisement près du lac Murchison.

    La serpentinite et la stéatite sont des types de roches ignées qui dérivent de matériaux en fusion, tels que le magma volcanique. Dans une deuxième catégorie principale sont les pierres à tailler qui dérivent de roches sédimentaires formées par la compression de couches de sédiments. Le marbre et l’argilite sont des exemples de telles pierres utilisées par les sculpteurs inuits. Un gisement de surface de marbre blanc important s’étend plusieurs kilomètres au nord de la baie Andrew Gordon, au sud de l’île de Baffin, mais la dureté de cette pierre dissuade de nombreux sculpteurs qui ne disposent pas des outils spécialisés nécessaires. L’argilite est une pierre à sculpter très prisée car elle est assez douce pour être sculptée mais assez dure pour produire un bon poli. Sa fine stratification sédimentaire confère une texture en bandes distinctive aux sculptures. L’argilite est couramment utilisée dans la sculpture de Sanikiluaq et d’Arctic Bay. À Sanikiluaq, il se présente dans diverses nuances de gris-vert et à Arctic Bay, la pierre est d’une couleur gris-ocre distinctive.

    Pour plus d’informations, voir Susan Gustavison, Northern Rock : Contemporary Inuit Stone Sculpture. Kleinberg : Collection McMichael d’art canadien, 1999.