RETOURNER À regarder l'art
Sivuarapik, Thomassiapik

Sivuarapik, Thomassiapik

Puvirnituq

(1941–2008)

Click Here to read more about the artist

Sivuarapik, Thomassiapik

(1941–2008)

Sivuarapik, Thomassiapik

Biographies d’artistes fournies avec la permission de la Fondation de l’art inuit. Tous droits réservés.

Femme qui s’est transformée en loup

1979
pierre
23.5 x 26.7 x 19 cm

Collection du Musée des beaux-arts de Winnipeg; Don de Dr. Harry Winrob
2006-403

  • La femme qui s’est transformée en loup

    À propos

    La femme qui s’est transformée en loup

    La femme qui s’est transformée en loup

    Il s’agit de la deuxième sculpture de Thomassiapik Sivuarapik représentant l’histoire d’Amaruruuqtuq, la femme qui s’est transformée en loup. Ce conte a d’abord été interprété sous forme de sculpture par le père de l’artiste, Charlie Sivuarapik. Dans les deux sculptures, Sivuarapik montre la femme avec ses kamiks (bottes). Il s’agit d’un élément clé de l’histoire, car ses traces ont révélé qu’elle s’était transformée en loup. Dans une des sculptures, elle est représentée en train de manger son autre kamik. Le père de Sivuarapik a souvent illustré d’autres moments de ce même conte.


  • La collection Harry Winrob

    À propos

    La collection Harry Winrob

    La collection Harry Winrob

    En 2006, le collectionneur de Vancouver Harry Winrob a fait don d’une importante collection de 246 sculptures au Musée des beaux-arts de Winnipeg. Originaire de Winnipeg, Winrob avait fait des achats occasionnels de sculptures inuites depuis 1968. À partir de 1971, il s’est davantage intéressé à la collecte de sculptures inuites et s’est vite concentré sur l’acquisition d’œuvres faites de matières organiques provenant de gibier (fanon de baleine, ivoire de morse et bois de caribou). Cinquante-quatre sculptures de la collection Harry Winrob sont réalisées à partir de matières organiques, dont trente-six sont faites de fanon de baleine. Winrob a cité ses antécédents en médecine comme la source de son intérêt pour ces matières. Toutefois, son intérêt était aussi en grande partie esthétique. Il s’intéressait tout particulièrement au style flamboyant des sculptures des artistes Nattilingmiut (Netsilik) de Taloyoak, Gjoa Haven et Kugaaruk. Il était fasciné par la sculpture au contenu chamanique, en particulier les transformations animales/humaines. Selon ses explications, ce n’était pas le « classique » qui l’attirait fortement, mais plutôt l’atypique et même le bizarre. En mars 2008, la collection Harry Winrob a fait l’objet d’une grande exposition et d’un catalogue au Musée des beaux-arts de Winnipeg.


  • Femme qui s’est transformée en loup

    Vue supplémentaire

    Femme qui s’est transformée en loup

    Femme qui s’est transformée en loup